Les vestes demi-saison, c’est un peu comme les chaussures, comme les manteaux, comme les vêtements, comme les tissus, comme… tout ce dont une femme peut avoir besoin et surtout envie: on n’en a jamais assez!

Je suis une addict du raccord top/chaussures l’été et il est donc évident, que le raccord veste/chaussures trône sur le même piedestal passée la belle saison. A mon actif déjà, un trench beige, chocolat, blanc et noir… Joli, me direz-vous! Mais vous oubliez le kaki, le gris et le bleu marine!!!! 

J’avais repéré le modèle Amethyste, du magnifique livre “Grains de couture” d’Ivanne (http://www.ivanne-s.fr) dès la sortie de cette perle et il ne me manquait que le temps et le tissu…

J’ai couru longtemps après le temps et lasse de ne trouver assez de ce dernier pour l’achat du tissu parfait, je me suis lancée avec un coupon déjà en ma possession.  Ce velours milleraies fin et souple s’est avéré être un très mauvais choix… 

Une fois n’est pas coutume, j’ai été incapable de suivre à la lettre le, les modèles proposés, pourtant superbes… non, moi, entêtée et mule, j’ai decidé de mixer les deux! Je visais donc la version trench ajustée, marquée à la taille, mais avec un simple boutonnage à la place du double…

Rien de bien compliqué grâce à Ivanne, qui nous offre toujours multitudes d’explications, on ne peut plus claires, sur toutes les étapes à suivre en cas de modifications.

J’ai donc recopié, coupé, recoupé, assemblé, cousu….. et là, oui là, à ce moment même où il ne reste plus qu’à essayer et normalement jubiler…… eh bien là…. ce fut la catastrophe. Mon cher velours tout souple et fin, manquant gravissimement de tenue, le resulat était affreux, trop aerien, trop “gonflé”, une meringue!

La déception fut si grande et la colère aussi (contre moi-même), que je n’ai pas de photo à vous montrer de ce premier résultat, sans retouche. Mais je vous assure que je m’en suis voulue, car il était évident que mon tissu n’était pas adapté du tout..

Ma veste a bien failli finir à la benne, mais après quelques semaines dans les cartons (merci le déménagement), j’ai décidé de m’y remettre. Ma revanche contre le velours! J’ai tout simplement coupé la longueur afin de stopper cet effet mongolfière en vol prête à s’ecraser. J’obtiens au final une veste courte, comme une veste à basque, (sans ses poches italiennes que j’avais rajoutées au départ), mais uniquement ses fausses poches déco! Grrr… Je m’en suis vue aussi pour récupérer la doublure et l’ourlet de la veste, mais au final voici ce que cela donne:

Au final je mets ma veste kaki dès que je porte mes tennis ou mes bottes kaki, ce qui était le but de ma cousette, donc je ne peux pas clôturer ce chapitre en concluant que tout cela est un échec. Cependant je suis clairement décue de mon travail, et pour prendre cette fois-ci une vraie revanche, j’ai maintenant en ma possession une popeline élasthane grise (et une bleue), avec une très belle tenue;) Affaire à suivre….